Le problème moral de l’euthanasie (1)

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Abuna Y 2

Sur la corniche d’Abuna Yemata (Ethiopie)

Je ne sais plus à quel moment la question de l’euthanasie – de ta mort anticipée et volontaire – a surgi comme une échéance ou une éventualité à discuter sérieusement entre nous, à la fin de janvier dernier il me semble, au vu de ce tep-scan catastrophique que nous avons découvert en pleurant dans la salle d’attente de ton oncologue… Les termes médicaux pas toujours intelligibles ne nous laissaient aucun espoir, et nous lisions entre les lignes signées du radiologue la progression inéluctable des métastases qui s’incrustaient dans le bassin, remontaient la colonne vertébrale, grignotaient les côtes et une clavicule… Progression d’autant plus bouleversante que les vacances de Noël avaient été « bonnes », et que par une belle journée de cet hiver serein, de ces jours lucides qu’accorde le Briançonnais tu avais même gravi en famille sous Peyrolles, sans peine apparente depuis le chalet d’alpage, les trois-cents mètres de dénivelé qui montent aux Trois Cailloux, en prenant par la forêt.

C’est à cette consultation que tu as calmement déclaré à Claire Garnier « Je suis romaine », allusion sans doute aux beaux suicides stoïciens par ouverture des veines dans la baignoire, ou selon quel autre moyen ? Nous n’imaginions pas le mode opératoire, il allait falloir se renseigner. La fréquentation des patients que tu devais côtoyer dans ce « pavillon des cancéreux », où l’on t’administra sans traîner la chimio, ne put que te confirmer dans ta décision : trop de corps décharnés, ou à demi-impotents, tu repoussais de toutes tes forces ce destin d’épouvante, tu n’admettais pas pour toi cet avenir de grande dépendance, ces squelettes rongés, cette vie souillée indigne de celle que tu avais jusque là menée. Pourquoi si lentement mourir, à quoi bon subir cette affreuse bonne volonté thérapeutique qui vous prolonge ou vous torture à petit feu pour gagner quoi, quelques semaines d’une vie grabataire, intubée, incontinente et perdant vaguement la tête ?

Ta décision était de « partir en beauté », tu voulais dire par là tant qu’il reste à sauver quelques apparences : ne pas laisser aux fillettes la vision d’une mamoune tombée au dernier degré de la déchéance, ni à moi-même ton mari je crois. Il y avait dans ta volonté une exigence morale autant qu’esthétique, on se doit à soi-même comme à ses proches un minimum de dignité, on n’empoisonne pas sa propre famille avec la survie d’un déchet, du balai, de l’air ! Sans doute, mais comment ?

L’euthanasie dans ce pays est une tentation très mal notée, nous en avons vite eu la confirmation en évoquant à demi-mot la chose auprès du corps médical de Daniel-Hollard. Pas de ça chez nous ! La question s’est donc vite posée d’accéder aux «  soins palliatifs », où nous pensions (assez naïvement comme nous allions le découvrir) qu’on nous aiderait dans ce sens. Eh bien non ! Tant que la personne a une bonne espérance de survie, un cœur solide comme c’était ton cas, un réseau de relations entretenu par téléphone ou avec les nombreux visiteurs qui se pressaient dans ta chambre et avaient avec toi des conversations animées, pourquoi quitter cette vie, certes diminuée mais qui est encore une vie, par essence précieuse et bien digne d’être prolongée ?

Je m’en ouvrais franchement au cours d’un réunion avec l’équipe soignante, entièrement féminine, de ce pavillon des Ecrins qui réserve dix lits aux « soins palliatifs » (une spécialité médicale où Grenoble fut pionnier) : pourquoi tuer maintenant votre femme, me demandait à peu près le cercle soudé des blouses blanches, quand elle ne va pas si mal et garde peut-être deux bons mois (deux mois de bon) à vivre ? Notre vocation n’est absolument pas de donner la mort mais de défendre jusqu’au bout la vie, de l’accompagner aussi bien que possible… Et cet argumentaire reprenait au fond le serment d’Hippocrate : « Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément ». Formules belles et bonnes, mais où la troisième maxime peut entrer en contradiction avec les deux premières.

–  » Oui Mesdames, je connais votre point de vue, mais vous ne considérez ici que le corps et je vous parle, moi, de l’esprit de Françoise ; c’est son image qui est en jeu et qu’elle veut sauver, quelque chose comme son idée ou son idéal d’elle-même. Si vous saviez comme elle aimait la marche, les voyages, les rencontres, et comme cette vie recroquevillée et assistée dans ses moindres gestes est une insulte, une humiliation de la femme qu’elle a été… »

Les médecins soignent (du mieux qu’ils peuvent) les corps, mais l’âme du patient, sa volonté ou son désir intime, qu’en savent-ils ? Les quinze jours passés aux soins palliatifs (période réglementaire au-delà de laquelle on vous montre la sortie) ont retapé moralement, psychologiquement Françoise ; sa douleur y fut équilibrée, par d’autres antalgiques d’ailleurs plus spécifiques que la morphine, indispensable mais d’un maniement délicat : à Daniel-Hollard la morphine entraînait vite le délire, sans alléger toute la souffrance, disons qu’on louvoyait entre douleur et délire, et qu’au cours de mes visites quotidiennes je ne trouvais assez souvent qu’un corps prostré, écrasé dans un lourd sommeil. Les Ecrins marquèrent un progrès relationnel, d’ailleurs tout paraissait excellent dans ce centre de soins, la beauté de ta petite chambre dominant un jardin, les repas, l’attention constante d’un personnel pleinement formé à la relation, à l’attention clinique… Ton corps allait de plus en plus mal (les métastases prospéraient) mais ton esprit demeurait net, et tu accueillais en souriant tes visites.

Tu voulais partir avant le début de juillet mais comment ? La question nous obsédait et nous échafaudions divers scénarios. Je trouvais assez commode et plausible celui-ci : je te conduisais à Herbeys dans notre petite Suzuki, je la garais vers cinq heures sur le pré en face de notre maison, où personne ne risque de passer avant le lendemain. Il y aurait à l’arrière une bonbonne de butane, pour notre gazinière, tu t’installais au volant, j’ouvrais la bouteille et refermais la voiture où tu ne pouvais que t’endormir rapidement, toutes portes closes. Je redescendais en vélo à Grenoble (10 km) d’où je prenais le dernier train pour Paris, on te découvrirait un ou deux jours plus tard, j’avais un alibi, d’ailleurs tu avais toi-même rédigé une lettre posée devant le volant, où tu expliquais les conditions de ton suicide… Plusieurs détails cependant clochaient, tu n’avais plus la force de conduire, ni de décapsuler cette grosse bouteille, d’ailleurs le chemin d’accès, très caillouteux, t’arrachait à chaque cahot des cris de douleur et seule, tu ne l’aurais pas emprunté… Et puis, comment meurt-on exactement par le gaz ? Non, il fallait trouver quelque chose de plus doux, mais quoi ?

Je m’étais mis depuis avril en quête du produit. Sans chercher trop longtemps sur internet, on découvre son nom : Pentobarbital de sodium. C’est la mort idéale, on dissout dans un grand verre d’eau 15 grammes de cette poudre qui vous endort en cinq minutes (à condition d’avoir pris une demi-heure avant deux comprimés d’anti-vomitif), au bout d’un quart dheure le cœur a cessé de battre. Parfait, mais où l’acheter ?

L’association suisse « Dignitas » décrit tout le protocole sur son site. Des amis parisiens y avaient eu recours, ils me confirmèrent leur pleine satisfaction des services de cet établissement, auprès duquel il vous en coûtera néanmoins de 10 à 12000 euros : frais de dossiers et d’inscription, puis deux consultations conduites par deux médecins suisses (500 € chacune, un peu cher pour un « service » philanthropique !), après quoi, si la mort est déclarée recevable, on s’étend dans une chambre où l’on boit soi-même le produit en présence de témoins – il est important, souligne Dignitas, de ne pas être assisté ni remplacé dans cet ultime geste, après lequel le corps sera incinéré et l’urne restituée… J’avais pris contact avec cette association, dont j’avais lu soigneusement la brochure, sans parvenir à me défaire d’un désagréable sentiment de business : en l’état (déplorable) de notre législation, il existe ainsi un marché parallèle de l’euthanasie très lucratif pour certains, qui vous offrent de mourir en Suisse comme on allait jadis (avant 1974) y avorter…

La Belgique semblait plus généreuse, ou mieux encadrée dans ses lois : on peut s’y procurer pour une somme modique (60 €) un « kit d’enthanasie » en pharmacie, deux ampoules injectables que seuls les médecins sont autorisés à acheter. Je me tournais aussitôt vers ma filleule (française) qui exerce la médecine à Bruxelles, hélas il faut être impérativement de nationalité belge pour bénéficier de ce service… J’ai mieux compris depuis, et apprécié, l’avance de nos voisins belges (ou néerlandais) dans ce domaine en lisant le livre de Corinne Van Oost, Médecin catholique, Pourquoi je pratique l’euthanasie (Presses de la Renaissance, 2014), dont je reparlerai bientôt sur ce blog. En attendant, que faire ?

La solution nous parvint par la découverte de l’association française « Ultime liberté » (mais une autre, ADMD, « Association pour le droit à mourir dans la dignité », aurait pu à Grenoble nous rendre le même service). Un ancien condisciple s’en occupait, avec lequel je pris aussitôt contact : oui, les adhérents pouvaient me renseigner sur l’achat du précieux Pentobarbital, dont la vente est partout verrouillée chez nous. Début juin, je savais où adresser ma commande ; très gentiment, mon ami me précisa qu’il en avait stocké deux doses, pour lui et sa femme « au cas où », et qu’il pourrait m’en avancer une si nous trouvions le délai de réception du produit trop long. Ce qui fut fait. Je revois l’immense sourire de soulagement de Françoise quand je lui montrais victorieusement le flacon, la clé était désormais sur la porte, elle pourrait s’en servir à sa guise, le moment venu.

Je reviendrai plus en détail sur ce que donne à penser cette situation : plusieurs personnes (environ 500 adhérents de cette association actuellement en France) ont eu la possibilité de conserver ce produit chez elles, sans s’en servir mais avec l’assurance de bénéficier de la meilleure des morts possibles, au cas où… La libre disposition par les femmes de leur propre fécondité fut assurée chez nous par la loi Weil et les progrès (laborieux) de la contraception ; on entrevoit de même aujourd’hui une « mise à disposition » de sa propre mort, encore illégale mais techniquement réalisable dans de bonnes conditions. N’est-ce pas un fantastique progrès de civilisation ?

J’ai (un peu) discuté cette question dans l’unité des soins palliatifs, avec l’une des médecins-chefs. Par formation et tempérament, cette excellente femme me signifia son opposition à notre « solution » (aux deux sens du terme), il lui semblait immoral de disposer ainsi de sa mort, en remplaçant par un geste technique ce qui relève des arrêts de la divine providence, ou d’un destin sur lequel chacun doit rester sans prise. Et puis, ajouta-t-elle, pourquoi vous précipiter ? D’après ses derniers examens, votre femme a encore deux bons mois à vivre…

Le « destin » en décida tout autrement, et notre plan lui-même avorta de curieuse façon. Je dirai comment dans un prochain blog où je reviendrai sur les problèmes moraux impliqués par l’euthanasie, sur l’état insuffisant de la loi dite Leonetti, sur une certaine frilosité française, et aussi sur l’hypocrisie qui entoure (comme avant 1974 pour la fécondité, parallèle décidément éclairant) le libre accès de chacun à sa propre mort.

55 réponses à “Le problème moral de l’euthanasie (1)”

  1. Avatar de vingtras
    vingtras

    Vu mon âge, je sais que l’heure du départ approche. J’ignore comment je vais mourir. je sais comment je ne voudrais pas : comme mon père et mon compagnon, de faim et de soif. Aurais-je le courage de demander que l’on abrège ma déchéance, si c’est ce qui m’attends? Le seule chose dont je sois sûre, c’est que savoir, aujourd’hui, que la possibilité de dire calmement au revoir aux miens me permettrait de vivre mes dernières années dans le calme et la plénitude.

  2. Avatar de Thérèse MARY
    Thérèse MARY

    Mon commentaire

    Est-ce vraiment « un progrès » ????
    Le suicide n’est pas un geste « nouveau » … il a toujours été pratiqué !… Je suis dubitative ???
    Est-ce là « le courage » ??? ou bien… le désespoir ??? je ne sais ???

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      J’essaierai de répondre à vos points d’interrogation dans mun prochain blog, l’euthanasie (ou le suicide assisté) est un problème trop sérieux pour être évacué en quelques lignes, je lui consacrerai donc ici plusieurs pages supplémentaires.

  3. Avatar de Cécile d'Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Ah ! Donc …

    Merci pour ce partage !

    Car j’apprécie l’honnêteté intellectuelle avec laquelle vous avez conduit, tous les deux, vos réflexions.

    J’attends de vous lire encore. Cordialement

    PS. Je n’ai jamais trouvė la bonne tonalité pour faire écho aux chapitres du livre jamais publié (!!!). Parce en parallèle il y avait la maladie et un destin bien réel à défendre. Ne m’en tenez pas rigueur …

  4. Avatar de Jean Claude Serres
    Jean Claude Serres

    Un grand merci Daniel pour cet article sur le problème moral de l’euthanasie.

    J’ai vécu cette même recherche les premières semaines de janvier sur le site suisse Dignitas. Ce fut d’abord une épreuve émotionnelle extrême autant pour mon épouse demandant d’en finir que pour moi afin d’identifier une piste possible. Ce sont deux chemins singuliers celui du malade et celui de l’aidant, chacun l’ayant vécu dans une grande solitude bien qu’animé d’un grand amour partagé. Savoir pourvoir en finir si la personne le désire apporte un grand réconfort. Seulement 16% des personnes vont jusqu’au bout de la démarche en suisse.

    J’avais choisi d’enregistrer une vidéo de la demande de mettre fin à cette déchéance mentale liée aux effets de la morphine, de nausée permanente et de délire. Je voulais la montrer à notre généraliste pour qu’il me conseille mais au dernier moment Noëlle n’a pas voulu que je la présente et j’ai simplement discuté avec lui : lit médicalisé, perf pour hydraté mais pas pour nourrir. Notre généraliste est venu enfin à l’appartement. Il lui a tenu la main pendant une demi-heure. Il y a eu un rebond du mental et du corps pour vivre encore et se battre à nouveau. Chaque histoire est vraiment singulière. Depuis nous vivons une forme de bonus, faisant suite à notre dernier chemin.ensemble…, sans projets, sans espérance, sans illusion, au jour le jour, dans un bonheur fragile, partagé.

    La question morale de l’euthanasie n’est pas d’ordre émotionnel mais intellectuel. L’état, les lois traitent de la question politique de la population, du collectif mais sont inadaptés à la singularité de chaque cas. La réponse ne me semble pas se trouver dans l’institution et en particulier dans l’institution hospitalière. Cela pourrait devenir un exercice de la toute puissance professionnelle. La singularité se situe dans un espace de non droit, d’insoumission éthique, esthétique et morale. Le libre arbitre de la personne, concept si décrié par les experts en tout genre est au cœur de la singularité. Il se développe en faisant front à la propagande « d’Etat » diffusée par les grands médias (cf. Noam Chomsky). Il y a chaque année 11000 suicides en France et 200 000 tentatives de suicide. Aucune tentative n’est sanctionnée par la justice !

    Le choix des mots pour en parler me parait essentiel. Finir sa vie en dignité, en beauté en quelque sorte n’est pas de l’ordre du suicide ou de l’euthanasie termes impropres à mon sens. La recherche sur le site suisse nous a révélé qu’il y a une temporalité importante à respecter. Il est question de mois et non de jours. Dans notre société de l’immédiateté, prendre le temps de finir sa vie en dignité exige du temps. Le travail de deuil peut être anticipé comme le révèle le livre « La dernière leçon » de N. Chatelet. Je l’ai exprimé sous la forme d’un « divorce symbolique permanent » avec soi même, avec son histoire.

    La question de la morale trouve sa réponse dans la communauté de destin qui nous guide, seul, en couple ou dans une communauté religieuse pour les croyants. Le politique n’a pas sa place dans ce domaine. La question de la justice, de l’injustice devrait être au cœur du politique. Mais nous ne sommes pas égaux suivant où l’on habite, suivant la culture et la posture psychologique (le syndrome d’autorité de la blouse blanche). L’institut Daniel Hollard me parait être sans doute à un niveau d’humanité vraiment exceptionnel par rapport à l’ensemble du système hospitalier français. La question de l’éthique de vie, faire face aux douleurs et à la souffrance psychique n’a sans doute pas toute sa place dans le système hospitalier. La question est de l’ordre de la spiritualité (laïque ou confessionnelle) c’est-à-dire du sens à donner ou à trouver à sa vie. La réponse est d’un ordre singulier, personnel. Il ya encore la question de la beauté de la vie, de toute forme de vie. Et là je pense aux livres et poèmes de François Cheng : « Œil ouvert et cœur battant» ou encore « Cinq médiations sur la mort, autrement dit sur la vie ». Ces quatre domaines sont à explorer et à confronter, ceux de la justice, de la morale, de l’esthétique et de l’éthique de la joie de vivre.

    Finir en beauté dans la sérénité la paix et accompagné ne me semble pas pouvoir trouver réponse dans une forme de violence instrumentalisée. C’est une perception dans l’instant, pas un jugement de valeur. Rien ne dit que je ne changerai pas d’avis si je suis personnellement confronté à une souffrance intolérable du quotidien. La question obsédante est celle de l’autonomie physique et mentale. Puis-je aller au bout de mes convictions, dans le respect de mes proches, de mon conjoint, de mes enfants et petits enfants ? C’est une question qui s’est posée toute ma vie dans le choix de mes engagements, de mes prises de risque. Où poser le curseur pour être fidèle à tous ses engagements ? Quand faire demi-tour en kayak de mer par exemple, quand la houle devient forte et le ressac dangereux, lorsque remonter sur le kayak peut devenir une épreuve impossible pour l’un des partenaires ou seul ? Jusqu’où et jusqu’à quel âge partir seul en haute montagne, été comme hivers ? Ne pas attendre que la dépendance entrave le choix de vie.

    Peu à peu je laisse ces questions de coté, je fais confiance à la vie qui nous fait advenir, c’est-à-dire que j’accepte la posture d’humilité de ne pas pouvoir trouver de réponses adéquates…et être présent à l’écoute de l’autre. Pouvoir aider l’autre, dans l’inconfort de son propre cheminement, en respectant la demande validée de la personne en souffrance, il me semble, reste un acte d’humanité entière non réductible à une compétence professionnelle.

    Bien à toi,
    Jean Claude

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Magnifiques témoignage et méditation cher Jean-Claude…

  5. Avatar de J2B
    J2B

    Surprenant au départ sur un blog de la Croix, journal catholique de lire un article sur ce sujet en l’absence totale de spiritualité chrétienne.

    On y lit le dégoût des corps décharnés, de la dépendance, de la fragilité… habituellement, ce dégoût est décrit par des personnes matérialistes, athées très souvent, épicuriennes…

    Toutefois, je vois un signe du bon Dieu dans votre « quête » de la mort, vous le décrivez comme le destin, qui en a « décidé autrement » de vos plans qui « avortent ». La toute maitrise est illusion, les équipes de soins palliatifs avaient raison de vous inciter à vivre le moment présent, les derniers moments d’une vie sont très souvent les plus vraies : les masques tombent, des réconciliations ont lieu, des secrets sont dévoilés… Ces moments si précieux, vivez les, plutôt que de se laisser submerger par la peur, souvent mauvaise conseillère… Que Dieu vous bénisse ainsi que votre épouse. Bien à vous,

  6. Avatar de Fragal
    Fragal

    On parle souvent du droit de mourir dans la dignité. Ce que tu dis, cher Daniel , me laisse penser que ce pourrait être aussi un devoir. Françoise voulait partir parce qu’elle avait la conviction qu’elle le devait pour être fidèle à elle-même, à la femme courageuse et rigoureuse qu’elle a été toute sa vie.
    Mourir délibérément dans cette situation, c’est vouloir vivre jusqu’au bout, respecter les valeurs qui ont donné sens à l’existence .
    Ce n’est pas, comme le croit j2b dans son commentaire, une volonté de maîtrise mais de cohérence. Il faut n’avoir jamais vécu l’agonie d’un proche pour oser écrire  » les derniers moments d’une vie sont souvent les plus vrais ». Ce peut-être parfois le cas mais ce peut être aussi tout le contraire : l’abrutissement par la douleur et la morphine, la chute dans l’inconscience, l’incapacité de penser. Si Dieu nous a donné la liberté c’est aussi pour l’exercer dans ces moments-là! Refuser la possibilité de l’euthanasie c’est désavouer le Christ qui a dit :  » Personne ne m’a ôté la vie je la laisse de moi-même ».
    La prolongation de la vie biologique jusqu’au pire degré de souffrance et de déchéance est une trahison de la vie véritable. Merci encore pour cette réflexion très éclairante.

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Merci cher François, Je suis novice sur ces questions, mais on apprend vite devant l’agonie de l’être le plus cher ! Tu m’as ouvert la voie et nous n’avons pas fini, avec tout cela, de parler. J’espère ton livre à notre prochaine rencontre,en septembre, et d’ici là d’autres échanges. Merci d’avoir répondu pour moi à J2B, je n’avais pas très envie de le faire… Passe un bel été !

  7. Avatar de ID
    ID

    Merci pour ce partage d’expérience.

    Vous évoquez la réaction d’un médecin de l’unité de soins palliatifs du pavillon des Écrins, à Grenoble, opposé à l’euthanasie, contraire aux « arrêts de la divine providence ».

    Cela signifie-t-il que les décisions médicales prises dans ce lieu sont (notamment) soumises à une croyance religieuse ?

    Est-ce approprié dans un établissement public ?

    Si tel est le cas, pensez-vous que les malades et les familles doivent en être informés afin d’avoir tous les paramètres en main pour comprendre les choix effectués par les soignants ?
    Et éventuellement, donc, les contester pour le bien de leur parent en situation de grande faiblesse et de dépendance totale ?

    Merci infiniment de votre retour sur cette question difficile.

    ID

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Je suis en deplacement, vous repondrai en fin de semaine

  8. Avatar de ID
    ID

    Entendu, merci.

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Pardonnez-moi, depuis mon retour je cours après le temps et j’avais oublié votre question. J’ai constaté en m’entretenant avec le corps médical leur réticence à prononcer le mot même d’euthanasie, et je dois pourtant conférencer à ce sujet au prochain « jeudi de la clinique Belledone » à Grenoble, le 16 février. Dont le directeur, me précise-t-on, est catholique pratiquant… Soit, mais que cela n’empêche pas le débat ! Je me sentirai mieux en mesure de vous répondre après cette intervention.

  9. Avatar de ID
    ID

    Bonjour,

    Je viens de prendre connaissance de votre billet #3 sur l’euthanasie. J’y ai trouvé une partie de la réponse attendue.

    J »ai accompagné mon père lors de son passage à l’unité de soins palliatifs du CHU de Grenoble. Il y est mort juste avant de sortir, alors que, comme pour votre épouse, ce n’était pas ce que l’on nous avait « prédit ».
    A moins que donner un peu d’espoir de survie au-delà de 72 heures soit la meilleure façon de faire taire une demande d’aide à en finir de tant de douleur ?
    Respect de la vie ? D’une croyance religieuse ? Manque coupable de transparence ? Tout peut se discuter.

    Les contradictions dans le discours et les « erreurs » faites par les cadres de cette unité, nous les avons vécues.

    Je me suis posé beaucoup de questions sur ce qui a été vécu (subi, dune certaine manière) au pavillon des Écrins.

    Et j’ai décidé de me faire confiance, de ne pas douter de mes doutes. La douleur n’aveugle pas au point d’étouffer l’instinct.

    Des questions que j’ai donc posées à l’équipe, à l’oral, puis par écrit. La réponse fut intéressante… dans ses non dits (et ses dénis).

    Je vis à Paris, mais je viens à Grenoble le 19 mars, pour une petite semaine. Je serais heureuse d’avoir l’opportunité d’échanger avec vous sur cette expérience commune et confronter nos conclusions (jamais définitives dans ce domaine, je crois).

    Mon mail personnel s’affiche sans doute dans le formulaire de commentaire que vous validez.

    Merci de vos réflexions sur ce thème d’une manière générale.

    Cordialement.

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Bien sûr Olivier, je vous réponds sur mon mail.

  10. Avatar de olivier
    olivier

    bonjour monsieur Bougnoux,

    et tout d’abord merci pour votre témoignage qui résume ce que beaucoup vivent, dont moi en ce moment, non avec ma femme mais avec ma mère. Je crois que vous avez résumé toute l’hypocrisie d’une société qui refuse de voir que quelque fois la mort n’est plus un mal à fuir mais au contraire une délivrance, mais je crois que seuls ceux qui souffrent eux-même ou on un proche qui souffre peuvent comprendre cela. étant dans le même cas que vous, et ma mère souhaitant partir chez elle, pensez-vous que je puisse contacter les associations que vous mentionnez ?

  11. Avatar de Mme Roure
    Mme Roure

    Bonjour ,

    Je suis moi même à la recherche de ce fameux produit pour l’auto délivrance . Comment fait on pour les gens qui n’ont pas les moyens de s’offrir une euthanasie ?
    La mort est une délivrance est c’est bien difficile de le faire comprendre

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Madame, Je vous réponds par mail.

  12. Avatar de Ytsh
    Ytsh

    Bonsoir
    Je suis de même à la recherche de ce produit dont le coût semble si inaccessible.
    L’auto délivrance est elle un droit qui ne reconnaît sue les nantis?

  13. Avatar de Mébahel
    Mébahel

    Mon commentaire

    Bonjour,
    Même combat ! la mort me guette ! L’horrible question est : quand et comment va t elle me prendre.J’ai très peur.J’ai toujours été une femme libre et j’ai toujours décidé de tout pour moi même. Je désire qu’il en soit de même pour ma mort. Mais comment trouver cette pilule miracle à un prix abordable… cette maladie a été un tsunami dans ma vie, plus de travail, plus d’argent. Merci de vos conseils.
    Mébahel

  14. Avatar de rikkota
    rikkota

    J’ai moi même l’utime conviction que la mort me guette , mes lignes de la main sont courtes . J’ai hâte j’attend que cette putain de mort vienne me chercher elle ne devrait pas tarder . Aurai je assez la force d’attendre , ou finirai je sur les rails par non choix . J’estime avoir assez vécu , la vie ne me donne pas envie de me battre plus .

  15. Avatar de NATH
    NATH

    Je suis moi même à la recherche de ce fameux produit pour l’auto délivrance . Comment fait on pour les gens qui n’ont pas les moyens de s’offrir une euthanasie ?
    La mort est une délivrance est c’est bien difficile de le faire comprendre.
    Dire stop à la vie est un droit.
    J’ai toujours été une femme libre et j’ai toujours décidé de tout pour moi même. Je désire qu’il en soit de même pour ma mort. Mais comment trouver cette pilule miracle à un prix abordable?

  16. Avatar de NATH
    NATH

    J’ai très peur.J’ai toujours été une femme libre et j’ai toujours décidé de tout pour moi même. Je désire qu’il en soit de même pour ma mort. Mais comment trouver cette pilule miracle à un prix abordable… cette maladie est entrée dans ma vie, plus de travail, plus d’argent. Merci de vos conseils.

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Nathalie, Je vous réponds sur votre mail.

  17. Avatar de Mél
    Mél

    Bonjour,

    Pareil pour moi, comment trouver cette pilule miracle à un prix abordable pour ma mort car il y a beaucoup d’arnaques sur internet. Merci de me répondre sur mon mail.

  18. Avatar de Remy
    Remy

    Bonjour,

    Je suis également à la recherche de cette pilule, pourriez-vous me contacter par mail ? Merci.

  19. Avatar de Eleonore
    Eleonore

    Bonjour Monsieur Bougnoux , Bonjour à tous et toutes qui participent à ce blog .
    Je vous remercie beaucoup pour vos témoignages poignants . Je suis également dans une situation de grande souffrance .
    Je suis à la recherche de Pentobarbital de sodium ( 15 g ) ainsi que des deux cp d’antivomitif .
    Auriez vous une adresse fiable à me donner en Belgique afin que je puisse en commander .
    Merci beaucoup .

  20. Avatar de Mp
    Mp

    Bonjour Monsieur Bougnoux
    Merci pour votre témoignage
    Celui ci me redonne espoir
    En souffrance insoutenable, je souhaiterai me procurer du pentobarbital de sodium
    Pourriez-vous m’aider ?
    Où le commander ?
    Je vous ne conjure, aidez moi
    Merci

  21. Avatar de Alizée
    Alizée

    Bonsoir Daniel Bougnoux,

    Je suis à la recherche de ce fameux produit pour l’auto délivrance. Comme Nathalie cette maladie est entrée dans ma vie, je n’ai plus de travail, plus de revenu. Merci pour vos conseils.

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Hélas Alizée, comme je l’ai répondu aux demandes récentes, la filière de ce produit n’est plus active depuis une dizaine de mois. On me promet de me tenir au courant, et qu’une nouvelle fenêtre s’ouvrira. Quand ? Je ne sais pas… Il reste donc la filière suisse, que j’évoque dans mon billet, certes efficace mais bien chère, et qu’on peut qualifier de business plus que d’une assistance philanthropique…

  22. Avatar de Axelle
    Axelle

    Bonjour j’arrive bien tard je suis dans une situation d’extrême souffrance auriez-vous une filière pour se procurer du pain de pentobarbital de qualité ?
    Je vous laisse mon mail j’espère que quelqu’un voudra bien me renseigner
    Cdmt , liladitca01@hotmail.fr

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Madame, Je vous réponds tard, me trouvant en voyage sans beaucoup d’interner. Votre recherche arrive hélas trop tard pour la filière chinoise qui existait quand j’ai posté ce blog, mais qui malheureusement se trouve (pour une raison que je ne connais pas) interrompue. Je ne sais du tout quand cela reprendra, mais je vous préviendrai sans faute si c’est le cas. L’association Ultime liberté m’en avertira je pense.

  23. Avatar de Marie
    Marie

    Mon commentaire Monsieur Daniel Bougnoux,

    J’ai été touchée et sidérée par le parcours du combattant que vous avez mené pour soutenir votre vieille mère vers une fin ultime.Je l’ai trouvée très courageuse pour une vieille dame affaiblie
    et votre ténacité à trouver le chemin de sa délivrance, à force de chercher et de tâtonner, m’a émue. Je suis comme elle, mais je suis seule, et je ne peux pas me permettre un suicide assisté à l’Association Dignitas en Suisse, malgré leur insistance à adhérer à leur Association, en me proposant même d’avoir une exemption de frais, parce que mes ressources sont limitées.
    Leur procédure est lourde pour l’exemption, bourrée de justificatifs, et d’intrusion dans ma vie privée. J’ai refusée.
    Aujourd’hui, je bataille dure, pour élaguer la jungle des faux vendeurs sur Internet, car je cherche le site fiable qui pourra me procurer les 15g de Nembutal de qualité pour ma délivrance. Pourriez-vous m’aider?
    Je vous exprime ma profonde reconnaissance, et je vous remercie pour ce bouleversant témoignage.
    Merci beaucoup.

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Marie, Il ne s’agit pas de ma « vieille mère » mais de ma femme, décédée voici un peu plus de deux ans. Depuis cette date malheureusement la filière chinoise qui procurait ce produit est interrompue, et je ne sais du tout quand elle reprendra. Que vous dire d’autre, hélas ?…

  24. Avatar de Marie
    Marie

    Mon commentaire
    Je vous prie de m’excuser, je savais bien qu’il s’agissait de votre femme, mais je pensais à ma mère à cet instant, et j’ai fait une faute de frappe inconsciemment…
    Je cherche toujours avec beaucoup de discernement, car il y a beaucoup de fraudeurs sur la plupart des sites, et je ne crois pas en la filière Chinoise.
    Marie

  25. Avatar de Jeza31
    Jeza31

    Monsieur Bougnoux, je tiens à vous remercier pour votre article. Je cherche également, après plusieurs vaines tentatives d’en finir par moi-même, à trouver une fillière sûre pour me procurer du pentobarbital, n’ayant pas les moyens financiers me permettant de faire appel à une association comme Dignitas. Auriez-vous la possibilité de me faire savoir par quel moyen je peux obtenir ce renseignement ? Je vous en serai éternellement reconnaissante et vous souhaite une bonne journée.

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Je vous écris directement sur votre mail.

  26. Avatar de Sarah
    Sarah

    Mon commentaire: Bonsoir Mr Bougnoux
    Votre Article m’a beaucoup interpellée…J’ai fait moi aussi tout un parcours du combattant, mais dans les soins palliatifs, et jamais je ne me suis sentie entendue dans mon désir de mettre fin à ma vie….Partir paisiblement est mon souhait le plus cher!
    Pouvez-vous me renseigner à moi aussi sur une filière sûre pour me procurer du Pentobarbital?
    Je vous en serais reconnaissante
    Merci à vous

  27. Avatar de Buenav
    Buenav

    Votre billet et les commentaires me touchent profondément Ils mettent l’accent sur un profond retard de la législation sur l’euthanasie en France. Il est question de filières et d’actes illégaux alors qu’il s’agit de la liberté de mourir de sa propre décision. Une demande qui s’oppose à l’empreinte morale du catholicisme pendant des siècles en France. Le manque de courage politique entrave une législation qui depénaliserait le suicide assisté et offrirait des solutions de fin de vie abordables et encadrées correctement par la Loi.

  28. Avatar de Jean
    Jean

    Mr Bougnoux
    J’ai trouvé un Site de Pentobarbital d’une filière chinoise, je ne sais pas ce que ça vaut, mais je vous la communique.
    Cordialement

  29. Avatar de vado via
    vado via

    Votre site m’a beaucoup appris sur une préoccupation que l’on voudrait nous présenter comme  » marginale  » ( la loi française mesquine avec ses cruelles et hypocrites pincettes ) et qui en fait taraude bon nombre de personnes, pour elles mêmes, pour un proche, et même avant une nécessité imminente. C’est dire si l’urgence d’une légalisation du suicide assisté est criante et sortirait la France de son obscurantisme et de sa barbarie ( car c’est bien ainsi que l ‘Histoire évoquera la France en 2019…) Car actuellement la France se rend coupable de tortures pratiquement envers TOUS ses citoyens Mon commentaire

  30. Avatar de Sofile
    Sofile

    Bonjour,

    Merci pour votre article et votre ouverture d’esprit. J’aimerais moi même me procurer ce produit dont vous parlez.
    Pouvez-vous, s’il vous plaît me dire si vous connaissez un moyen de l’obtenir ?

    Sincères salutations,
    Sophie

  31. Avatar de moah
    moah

    Bonjour. moi aussi je veux en finir Seule, sans enfant..70 ans, mais je viens d’être hospitalisés 3 semaines. Moralité..2 hanches et genoux à opérer sans résultat garanti,deambulateur si qq est là poûr m’aider. pas toujours le temps de me traîner sur ma chaise percée A quoi cela sert il de continuer ? Je mange peu..souvent je me dis..je vais arrêter tous mes médicaments..
    comment se procurer cette aide ???
    sinon….cela va être tous mes médicaments nocifs..avec de l’alcool. et la tête dans un sac plastique scotché…Merci de votre aide j’ai 830r de retraite. dônç suisse impossible 1 flacôn suffit il?.
    si vous avez ûñ adresse, je compte §ur vôus pouŕ partir digñement.Merci

  32. Avatar de moah
    moah

    si j’ai la possibilité d’aller eñ Belgique..covoiturage, comment cela se passe t il sur place,.?peut on aller directement dans ûne clinique ?poûvez vous me reñseigner sur la procédure à suivre..et le çout?

  33. Avatar de Marie
    Marie

    Bonjour Monsieur Bougnoux,

    J’ai profondément besoin de votre aide et de pouvoir échanger avec vous par mail.
    Avec tous mes remerciements,

    Respectueusement.
    Marie

  34. Avatar de Jean Paul
    Jean Paul

    Bonjour monsieur Bougnoux
    J’ai également besoin de votre aide . Je parcours les sites depuis plusieurs jours . Je souffre atrocement et la maladie prend du terrain . Je suis tombé sur un certains nombres de sites arnaques. Je me suis renseigné auprès de Dignitas qui es hors de prix en Belgique trop long . Au pays bas y a bien la pilule , mais reste compliqué à obtenir
    Pourriez vous me répondre et m’apporter votre aide
    Par avance merci
    Jean Paul

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      A Jen-Paul et Kelle : la filière chinoise sur laquelle je comptais en rédigeant ce blog est malheureusement hors d’usage. On me dit qu’une possibilité de commande existe par le Mexique. Ne passez pas par les offres de Dignitas, véritable arnaque ; contactez l’association « Ultime liberté », en y adhérant ils vous aideront concernant les dernieres nouvelles pour accéder à ce produit.

  35. Avatar de Fabinel
    Fabinel

    POUR TOUT ACHAT PENTOBARBITAL, ADRESSEZ-VOUS À ( pentobarbital.en.ligne@gmail.com )

    NB: STOCK LIMITÉ.

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Je ne sais ce que vaut ce « tuyau », que je relaye impartialement.

  36. Avatar de Syl
    Syl

    Je souhaite acheter ce médicament

  37. Avatar de tri18
    tri18

    Bur j’ai besoin de votre aide pouvez vous me contacter en privé sur mon mail

  38. Avatar de MarineKp
    MarineKp

    Bonjour, votre témoignage est glaçant et rassure. En effet, on se sent souvent incompris face à ce non désir de continuer.
    J’ai cru comprendre que plusieurs filières pour de procurer le produit magique ont été fermées. Est-ce que cela a évolué à l’heure d’aujourd’hui ?

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Hélas Marine, je ne sais rien des filière nouvelles qui ont pu s’ouvrir, mais si vous adhérez à « Ultime liberté », ils pourront vous en parler mieux que moi.

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À propos de ce blog

  • Ce blog pour y consigner mes impressions de lecteur, de spectateur et de « citoyen concerné ». Souvent ému par des œuvres ou des auteurs qui passent inaperçus, ou que j’aurai plaisir à défendre ; assez souvent aussi indigné par le bruit médiatique entretenu autour d’œuvres médiocres, ou de baudruches que je…

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À propos de l’auteur

  • Daniel Bougnoux, professeur émérite à l’Université Stendhal de Grenoble, est ancien élève de l’ENS et agrégé de philosophie. Il a enseigné la littérature, puis les sciences de la communication, disciplines dans lesquelles il a publié une douzaine d’ouvrages.

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