Pour Woody Allen

Publié le

J’ai beaucoup publié sur ce blog au sujet de Woody Allen, et cela a abouti à un livre Génération Woody, disponible depuis juin aux éditions du Bord de l’eau.

Il se trouve que notre héros est à Paris depuis une quinzaine de jours, et qu’il y commencera lundi  3 le tournage de son prochain film, en français et avec Valérie Lemercier.

Parallèlement, nous organisons dimanche 2 octobre à 15 h, .à la Halle Saint-Pierre, 2 rue Ronsard à Paris 75018, une rencontre-débat dont je vous joins ici le flyer. Occasion pour les lecteurs parisiens de ce blog, et les fans de WA, de se retrouver ? J’en serai pour ma part très heureux.

Woody Allen  | HALLE SAIcNT PIERRE

Avec peut-être la surprise suivante :  nous avons proposé à Woody Allen (par l’intermédiaire de sa soeur Letty), qu’il fasse une apparition à la Halle Saint-Pierre au cours de cette rencontre, ce serait historique, il toucherait son vrai public qui lui ferait une « standing ovation »… Save the date !

Et répercutez sans modération cette annonce sur vos propres réseaux.

4 réponses à “Pour Woody Allen”

  1. Avatar de Kalmia
    Kalmia

    Merci, cher randonneur, pour cette belle invitation parisienne.

    Comptez sur votre lectrice pour en parler aux amis parisiens.

    Quant à moi, c’est bien trop loin et c’est pour demain, alors impossible dans l’espace et le temps.

    J’y serai simplement par la pensée avec ma toute petite réflexion destinée en priorité, à l’animateur,

    Monsieur J-F Rabain, maître des cérémonies.

    En lisant votre court billet, allez savoir pourquoi, j’ai pensé à « la groupie du pianiste » et à l’asymétrie trouvée à la huitième porte sur l’enfer, par Régis Debray, page 276, de son excellent ouvrage « Le pouvoir intellectuel en France » publié concomitamment aux éditions Ramsay, avec celui de sa mère, auteur de « Haendel ».

    Cette année-là, Michel Serres publiait « Jules Verne » et « Le Parasite » quand Johnny Hallyday chantait « Le bon vieux temps du Rock And Roll » et « La fin du voyage ».

    Aujourd’hui, le critique qui a beaucoup lu et appris, fût-il amateur, sous le ciel de Paris, guette, fébrile, l’apparition de son étoile, la vedette de passage dans la capitale.

    Aujourd’hui, le peuple providentiel dont Michel Onfray fait l’éloge dans le dernier n° de sa revue, ne prendra pas le train ou sa bagnole pour aller de ce pas serrer la pince à Woody.

    Autrement dit rien ne change et court le Guépard dans les rues et les plaines.

    Monsieur Jean-Yves Tadié, citant le narrateur d’Albertine disparue, en appelle aux « puissances autres » qui cachent derrière elles, l’inconscient auquel est soumis doublement l’artiste comme objet et comme sujet.

    Juste une toute petite question, venue du fin fond des campagnes, à Monsieur Jean-Fançois Rabain :

    Comment s’y prendre pour issir de son lac inconnu la petite sirène, celle avec qui le physicien a péroré sur les berges d’un ruisseau du Quercy, là où, un jour de juin, je me suis plu à me promener solitaire avec en poche, les carnets d’Ondine?

    Merci de votre bénévolente attention et belle et joyeuse réussite à votre rencontre littéraire.

    Kalmia

  2. Avatar de Roxane
    Roxane

    Bonsoir!

    Où sont les femmes? On connaît la chanson.

    A lire les commentaires du blogue, on pourrait se poser une autre question :

    Mais où sont les hommes?

    Aussi, à mon tour de poser une question à Monsieur Rabain qui, pour avoir côtoyé

    Unica Zürn, connaît parfaitement les anagrammes.

    Votre réunion est pour demain. Et l’on dit à la ronde que « La fin du monde est pour demain »

    Le professeur et l’artiste l’ont ressentie dans un tableau de Bosch et dans les lettres permutées de cette expression, ont perçu un « arôme fou d’un matin splendide ».

    Faut-il y comprendre quelque chose?

    Merci à vous

    Roxane

    Le premier du mois d’octobre deux mille vingt-deux

  3. Avatar de Jacques
    Jacques

    Bonjour!

    Les matines sonnées, en ce monastère égaré dans la forêt, je rejoins la salle capitulaire pour, devant l’écran, participer juste un peu à votre rencontre de ce jour, quelque part à Paris.

    Mme Kalmia s’est adressée à Monsieur Jean-François Rabain et j’ai bien lu, relu son commentaire que j’ai ressenti comme un soupir.

    En parlant d’Ondine, j’ai pensé à Virginia Tentindo dont le nom contient en partie celui du génie féminin des eaux.

    Je viens de relire dans le cloître, le compte rendu de Monsieur Rabain sur l’intervention de Mme Julia Kristeva, à Cerisy-la-Salle, le vingt-sept juin deux mille vingt et un, intitulé :

    « Julia Kristeva, lectrice d’Aragon »

    Grand dieu, quel texte!

    M.Rabain reproduit une citation de Kristeva J. Sens et non-sens de la révolte. Fayard. 1996. T1. p.

    C’est une phrase de Louis Aragon dans « Le con d’Irène » :

    « Touchez ce sourire voluptueux, dessinez de vos doigts le hiatus ravissant »

    Je m’arrête sur le lapsus « le hiatus ». On n’écrit pas, on ne dit pas « le homme »

    L’élision, chère à M.Bitbol, s’impose évidemment!

    On dit, on écrit l’hiatus. Sous le ciel kantien de la Génération Woody et dans le Murmure aragonien de La confusion des genres, on ne discute ni peu ni prou sur ce qui précède « l’esprit et la matière » du physicien.

    C’est ainsi.

    Mais revenons au compte rendu et à ce qui suit la phrase reproduite de Monsieur Aragon :

     » – Révélation ou ivresse sacrée devant L’Origine du monde peint par Courbet, Julia Kristeva note l’aspect religieux de ce dévoilement. Il s’agit d’une « église », d’une « ogive sainte ». « Irène est comme une arche au-dessus de la mer » –  » (J-F Rabain)

    Or, selon le physicien et le pianiste, tous deux férus d’anagrammes, ce tableau peint sans apprêt dévoile sans dévoiler le naufrage de l’après mis dans

    « ce vagin où goutte l’ombre d’un désir ».

    Ces derniers mots entre guillemets par une permutation de leurs lettres révèlent étonnamment

    « L’origine du monde, Gustave Courbet ».

    Quid de ce hasard, cette énigme? Faut-il y voir un sens caché du monde?

    Est-ce à dire par anagramme que « les trous noirs » – « sont irrésolus »? Piège à sots ou sceau de la vérité?

    Toute phrase est un delta, un sentier qui bifurque (…) écrit le scribe, citant M.Daniel Bougnoux

    Une rade inconnue, peut-être…Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues.

    Du jardin au sentiers qui bifurquent de l’écrivain argentin, à celui d’Alice au pays des merveilles, quelque chose passe, telle une particule, un ange peut-être…

    Reste la question sociale dans ce vertige métaphysique. Quelle association donnera la réponse culturelle?

    On observera que les deux mots de « quelle association » forment en toutes lettres « la question sociale ».

    A nos orateurs, ce jour, de bien vouloir éclairer ma lanterne de pauvre anachorète!

    Et, de ce pas, votre serviteur en bure, d’aller préparer la sexte ou la soupe, si vous voulez!

    Heureuse rencontre.

    Jacques

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Merci à Jacques, Kalmia, Roxane pour cette heureuse mise en verve, ces chaleureuses invitations à échanger, à croiser… Tandis que je poste de mon côté quelques échos d’une journée passée hier au Moulin du Maître, avant d’en venir, tout-à-l’heure à la Halle, aux facéties et profondeurs de notre cher Woody…

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À propos de ce blog

  • Ce blog pour y consigner mes impressions de lecteur, de spectateur et de « citoyen concerné ». Souvent ému par des œuvres ou des auteurs qui passent inaperçus, ou que j’aurai plaisir à défendre ; assez souvent aussi indigné par le bruit médiatique entretenu autour d’œuvres médiocres, ou de baudruches que je…

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À propos de l’auteur

  • Daniel Bougnoux, professeur émérite à l’Université Stendhal de Grenoble, est ancien élève de l’ENS et agrégé de philosophie. Il a enseigné la littérature, puis les sciences de la communication, disciplines dans lesquelles il a publié une douzaine d’ouvrages.

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