Les articles ici mis en ligne ne sont pas repris tout à fait au hasard ; j’ai donné la priorité à quelques chroniques d’abord parues dans La Croix, que je ne retrouve d’ailleurs pas toutes, ayant perdu l’an dernier dans un cambriolage trois ordinateurs. J’y ajoute des papiers plus importants, sur des auteurs à mes yeux marquants, Peter Sloterdijk d’abord, avec lequel j’avais eu un dialogue en juillet 2005 au « théâtre des idées » d’Avignon (à l’invitation de Nicolas Truong) ; plutôt que cet échange sur Le Palais de cristal, j’ai préféré mettre ici sur lui un compte-rendu assez copieux donné à Médium sur sa trilogie des Sphères (Bulles, Globes, Ecumes) ; un autre article « Moteurs à explosion », d’abord inspiré de lui puis qui bifurque sur Aragon, figure aujourd’hui dans Colères d’écrivains, recueil rassemblé chez Cécile Defaut par Martine Boyer-Weinmann et Jean-Pierre Martin.
Ayant souvent rendu compte des livres de François Jullien, que je suis avec attention, figure ici un article de synthèse paru dans le dossier que lui a consacré la revue Critique (n° 766, mars 2011) ; François Jullien étonne par son rythme de publication, il faut courir pour le suivre ! mais nous aurons autour de lui l’occasion d’une pause, studieuse, lors de la prochaine décade de Cerisy (14 septembre) qui lui sera consacrée. Sur un autre auteur qui m’a beaucoup occupé, Freud, je retiens ici « La mort en face », un texte rédigé à la demande du psychanalyste Jean-Claude Rolland de Lyon, qui préparait un recueil sur Freud, la guerre et la mort, paru dans je ne sais plus quelle revue… Aisthesis de Rancière, dont je lis assez régulièrement les travaux, est à l’évidence un livre d’étape important ; je l’ai chroniqué en janvier 2012 pour nonfiction.fr, et je reprends ici ce CR car sur le fond, son texte recoupe quantité de problèmes ou d’intuitions que j’avais moi-même développés dans ma Crise de la représentation – mais il n’est pas facile de dialoguer avec Rancière, et cet article n’a pas connu de suite.
Je retrouve au fond de mon ordinateur un article dont je ne sais même plus s’il est jamais paru, et dont l’incitation m’est venue d’une curieuse proposition de colloque : des Polonais m’ont un jour écrit, accepterais-je de participer à une rencontre internationale autour du livre de Pierre Bayard, Comment parler des livres qu’on n’a pas lu ? La seule condition était de n’avoir jamais ouvert ce livre… Je répondis affirmativement, et commençais par expédier cinq lignes d’argument, qui me paraissaient stimulantes ; proposition acceptée, suivie d’un nouveau mail, les organisateurs (une université de Varsovie ?) étaient pauvres, accepterais-je de financer mon voyage, et aussi mon hébergement ? J’y réfléchissais, quand un troisième mail précisa que la publication des actes s’annonçant onéreuse, nos « hôtes » n’excluaient pas de réclamer à chaque orateur une petite participation aux frais… Je préférais dans ces conditions renoncer à une entreprise d’allure d’abord cocasse, mais qui ressemblait maintenant au Souper ridicule ; trouvant le sujet intéressant, j’avais néanmoins écrit ce texte, dont je ne sais plus s’il est jamais paru. Je sais bien en revanche qu’à ce jour (23 janvier 2013), je n’ai toujours pas lu le livre de P.B.
Je continuerai à mettre sur ce blog d’anciens articles, en précisant chaque fois leurs circonstances.
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