Liquidité (2), le nouveau monde boursier

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La forme argent de l’échange déploie sans limite apparente le royaume de la marchandise. Le jeu consiste à étendre la mobilité quasi liquide de tout bien ou service qui a réussi à prendre une valeur monétaire. L’essor du capitalisme dépend ainsi des mille et une ruses par lesquelles on parvient à rendre payant ce qui se donnait ou s’effectuait d’abord gratuitement ; comme l’eau ruisselant en rigoles, l’argent cherche partout et sans relâche à investir de nouvelles niches. Et l’homme d’affaires avisé mesure toute chose à travers son prisme. « Le Pape, combien de divisions ? », ironisait le maître du Kremlin à l’époque des luttes antireligieuses. La banque du Vatican, combien de devises ? interrogerait aujourd’hui le trader.

L’empereur Vespasien a laissé son nom aux chalets de nécessité grâce auxquels l’opération de la défécation, sinon l’excrément lui-même, exigeait sa pincée de sesterces ; « non olet », commenta l’inventeur de ce revenu modeste, les piécettes de l’équivalent général n’ont pas d’odeur. Cette maxime de la transsubstantiation monétaire éclaire à merveille un trait majeur de l’activité marchande, son potentiel cynisme : la réduction de la marchandise à sa pure valeur d’échange ne considère l’objet ou le service qu’à la froide lumière du paiement comptant,donnant-donnant. Le marchand d’armes héros du film Lord of war vend ses avions ou ses caisses de cartouches au plus offrant, sans s’intéresser au régime politique avec lequel il traite ; l’assassin ou le terroriste trouveront sur le marché leurs substances chimiques au même prix que le jardinier ou le médecin, etc. Un bien utile pour l’un sera nuisible dans les mains d’un autre, sans que cette différence affecte le calcul de son ophélimité (sa valeur comptable) au moment de la transaction.

C’est ainsi que nous voyons le calcul monétaire pénétrer les sphères les plus intimes ou sacrées de la vie. On réprime certes le trafic d’organes, et notre législation interdit le négoce des mères porteuses, mais cela n’est pas vrai de tous les pays. La prostitution donne une forme burlesque à l’affichage des prix, combien de pipes pour une sodomie, ou de simples passes pour une nuit entière ?… De leur côté, les assurances doivent calculer le prix de la vie humaine (en fonction de l’âge), celui de la souffrance et des handicaps subis en cas d’accident ; et les divorces sont l’occasion d’âpres négociations touchant non seulement le partage des biens mais l’évaluation des services apportés par chaque conjoint à l’éducation des enfants, à la tenue du ménage, voire à la mise en visibilité du couple et à sa « valeur sociale »… Nous acceptons sans rechigner de payer pour des biens jadis gratuits mais devenus rares, ou dont on organise la rareté, comme les emplacements de stationnement dans les rues des villes, l’accès à des zones naturelles privilégiées (parcs de montagne, plages…), l’eau mais peut-être bientôt l’air pur, ou le silence ; de même l’écoute d’un psychanalyste est dûment tarifée, alors que le même bavardage chez le coiffeur ne fait l’objet d’aucun supplément, non plus que le sacrement toujours gratuit de la confession.

À vrai dire c’est le temps lui-même, ce fond impalpable de nos vies, que le capitalisme a très vite évalué en espèces sonnantes et trébuchantes. Les Conseils à un jeune négociant de Benjamin Franklin (cités par Max Weber dans L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme) sont demeurés célèbres : « Souviens-toi que le temps, c’est de l’argent. (…) Souviens-toi que le crédit, c’est de l’argent. (…) Souviens-toi que l’argent est, par nature, générateur et prolifique. L’argent engendre l’argent, ses rejetons peuvent en engendrer davantage (…) ».

L’extraction de la valeur s’entend, littéralement, dans l’évolution du capitalisme qui a glissé des grandes propriétés agraires aux entreprises industrielles, puis aujourd’hui aux manipulations purement symboliques de la spéculation financière. Dans L’Âge de l’accès, Jeremy Rifkin explique les nouvelles règles du jeu, qui défont la propriété en lui préférant désormais le développement des services, et l’enchaînement du consommateur à tout un réseau de relations commerciales déclenchées par l’acquisition de l’objet. Il est avantageux dans ce nouvel âge de ne pas posséder, mais de louer – « Don’t own it, use it ! » –, avantageux de vendre non le produit lui-même mais ses différentes fonctions, jusqu’à transformer l’ensemble de nos vies en une gigantesque expérience commerciale.

La plus-value ou le profit s’extraient d’une gangue d’opérations de moins en moins matérielles, les flux financiers se détachent et s’autonomisent ; malheur aux investissements lourds dans la terre, la pierre ou le foncier ! De la mobilité, de la réactivité ou de la liquidité du capital dépend son meilleur rendement. (Tom Wolfe, le romancier américain duBûcher des vanitésqui racontait les tribulations d’un trader, a décrit depuis, dans Un homme, un vrai, l’affrontement de deux âges du capitalisme en montrant un gros propriétaire foncier de Géorgie encore sentimental et fruste en lutte contre les banquiers d’Atlanta, qui le dépècent minutieusement.) Le profit migre des valeurs foncières aux valeurs toujours plus mobilières. Gide a clairement anticipé ce mouvement dans Les Nourritures terrestres où nous voyons Ménalque, le maître de Nathanaël, prêcher le détachement : ne laissez pas vos propriétés (idolâtres, ostentatoires) vous déterminer car posséder, c’est être possédé. Ne fixez pas vos désirs, demeurez volatils, libres de vos investissements ici ou là, jouissez des occasions, de l’éphémère ou de l’instant… Pour mieux coller à cet idéal, Ménalque a commencé par liquider ses avoirs en transformant sa considérable richesse, constituée d’achats de tableaux, en titres financiers ! Cette éthique de la disponibilité est très ambiguë, comme le remarque Jean-Joseph Goux, la vérité ou l’avenir de Ménalque c’est le trader.

Ce modèle boursier et sa généralisation moderne, sur lesquels nous allons revenir, ont été finement perçus et médités par Paul Valéry. « Il disait : ‘l’or est comme l’esprit de la société’ » ; ce mot de Monsieur Teste pourrait être de Gobseck mais l’époque a changé, et le héros de Valéry vit de (médiocres) opérations boursières – une Bourse connotée négativement par son potentiel destructeur. Plus tard dans La Liberté de l’esprit (1939), Valéry envisagera plus favorablement cette ruine du fondement ; c’est l’époque de Mon Faust, où l’homme comme le Diable se nomment « l’esprit qui toujours nie » (et Valéry se souvient sans doute, à l’acte I du deuxième Faust de Goethe, de l’épisode méphistophélique du papier-monnaie qui rétablit la confiance et la prospérité de l’Empire). Il remarque à présent à quel point le langage de l’argent, nouvel interprétant et opérateur symbolique universel, a envahi l’ordre intellectuel ou spirituel ; l’économie est devenue paradigmatique de tous les intérêts humains, on investit, place, achète, produit, consomme, offre, demande ou spécule dans les activités spirituelles autant que matérielles, si bien que valeur par exemple s’applique uniformément à blé, pétrole, État, politique…, dans une Bourse généralisée. Cette valeur fluctuante est index sui, elle déclare son prix au moment de la cotation sans reste ni possibilité d’appel. À l’encontre des philosophes toujours portés sur les valeurs idéales, Valéry trouve cette homologie excitante, mais son observation se teinte également de mélancolie : tout croule ou s’écoule, et les valeurs de l’Esprit glissent à la corbeille, voire à l’égout.

La mobilisation de la richesse, toujours plus liquide dans le transit continu des biens immobiliers aux investissements industriels, au négoce, puis aux avoirs financiers, préfigure le devenir de notre monde : le foncier glisse, l’objet se dérobe. De nouvelles formes de richesse apparaissent et dominent, bons du Trésor, fonds communs de placement, SICAV, obligations…, drainant de tous côtés l’épargne dormante, liquéfiant les avoirs. La philosophie de Nietzsche enregistre ce mouvement, et se tient là derrière en embuscade : la transmutation des valeurs advient par la montée en puissance de l’individualisation des désirs, de l’histoire ou du concours de circonstances (kairos) qui président à leur formation, éclipsant la substance stable et la référence à un garant universel (étalon-or, Dieu ou ciel platonicien). Un certain sujet d’abord stable et défini dans ses propriétés fait de même ; il devient corrélativement volatil, fiévreux, excité à mesure qu’il se rapproche de l’autre modèle de l’investisseur, le spéculateur boursier qu’il faut maintenant présenter.

Laisser flotter la valeur

La Bourse analysée avec perspicacité par Proudhon, dès son Manuel du spéculateur de 1857, précipite la « dissolution d’une époque », en renversant les couples conceptuels qui structuraient l’ancienne philosophie ; clairement anti-platonicienne, la Bourse invite à considérer non les fondamentaux d’une valeur mais l’opinion que les opérateurs s’en font sur le marché, lequel a toujours et en dernière instance raison ; le boursicoteur ne peut que se plier aux jeux de la méta-représentation, qui remplace l’observation des faits par celle des fluctuations de l’opinion, qui raisonne sur les raisonnements des autres, ou qui tente d’évaluer les répercussions du marché global sur telle action locale, toujours solidaire des autres titres et du mouvement général. Dans ce nouveau monde boursier, le positivisme des faits ne peut rien contre la météorologie de la croyance ou du crédit – à la fin du roman Cendrillond’Eric Reinhardt, le trader Steve Still, persuadé que les valeurs de la net-économie sont surévaluées, les joue fortement à la baisse, mais contre toute attente et par malheur pour lui elles continuent désespérément de monter. À quoi bon avoir « objectivement » raison si le marché (l’opinion) vous donne tort ?

Il faut, pour comprendre pleinement ce grand tournant, remonter à Walras et au courant marginaliste, également défendu par l’économiste Charles Gide qui servit de père à André. Ces nouveaux théoriciens de la valeur ne considèrent plus celle-ci sous l’angle de la production, comme Marx la calculant par la quantité de travail objectivement incorporée dans la marchandise, mais par la consommation : la valeur se définit par l’accord que trouvent autour d’un bien ou d’un service le vendeur et l’acheteur, à l’instant t. Qu’il s’agisse d’un verre d’eau ou d’une toile de Picasso, c’est l’attraction, la désirabilité ou l’utilité au sens large qui font la valeur (subjective, momentanée et toute différentielle) de l’objet. Rien n’ayant de valeur en soi, celle-ci n’exprime jamais que la marque scintillante déposée par notre désir sur chaque objet. La marchandise est un don du désir et non plus de la peine, ce nouveau paradigme trouvant sa meilleure illustration dans le marché de d’art : le temps passé par Picasso à peindre une toile n’est nullement pertinent pour le calcul de son prix, lequel dépend du seul désir ou du goût des acheteurs qui autour d’elle enchérissent. Être marginaliste, c’est donc voir dans une salle des ventes le modèle du marché à l’état pur.

La valeur ainsi indexée sur le désir devient malaisée à prévoir. Un adage marginaliste de base énonce certes que plus on mange, moins on a faim… Mais à partir de combien de robes ou de chaussures la coquette cessera-t-elle d’en acheter ? Au-delà de quelle quantité de livres le bibliophile se détournera-t-il de collectionner ? Comment calculer la désirabilité ? Et notamment celle de l’argent ; si tout désir est médiatisé (exprimé ou représenté) par la monnaie, le désir d’argent trouve en lui-même peu de limites : comment vient à chacun le sentiment d’en avoir assez ? Le mimétisme qui fait que les hommes se comparent entraîne au contraire leurs comportements dans une spirale sans frein. Un trader en particulier, pour prendre l’exemple extrême ou récent de l’homo oeconomicus, enviera toujours un autre trader plus riche, plus chanceux ou plus digne d’émulation. L’argent sert moins en effet à assouvir des besoins qu’à donner du prestige ; le désir qui a pris la forme argentdécroît difficilement avec sa satisfaction, son inassouvissement est constitutif.

Le modèle walrasien, qui trouve dans la Bourse son éclatante confirmation, remplace la stabilité relative de certaines valeurs par le jeu généralisé des différences propres au désir. Comme écrit fortement Jules Romains dans Cette lueur à l’Est (Les Hommes de bonne volonté, XIX) : « Il n’y a plus de valeurs, il y a des différences. Acheter pour vendre, vendre pour acheter. L’argent (…) tire son énergie de la vitesse qu’on lui donne. (…) Tu achètes, tu vends, tu achètes, tu vends, avec le moins de temps mort possible. » La fixité est partout disqualifiée, la richesse dépend du mouvement, de la disponibilité. Dans l’aphorisme 292 de La Volonté de puissance (II), Nietzsche évoque superbement ce « traître scintillement de l’or au ventre du serpent de la vie ». L’or lui-même est devenu traître dans ce capitalisme nouveau, qui ne reconnaît plus de parité fixe ni d’étalon-maître. Et le trader accomplit le programme énoncé par Jules Romains (ou déjà Benjamin Franklin) en tirant profit dans le temps le plus court de la différence momentanée la plus minime entre deux marchés, grâce au réseau des ordinateurs. Qu’est-ce que spéculer, sinon anticiper ? Non pas considérer ni chercher la valeur objective de tel titre, mais ce qu’il vaudra demain, ou dans une heure ; le contenu devient subalterne, et s’efface devant les différences d’appréciation ; spéculer c’est parier sur l’écart, la nouveauté ou l’émergence, anticiper les goûts des autres en les captant dans des signaux avant-coureurs, les frémissements de la rumeur, les frissons de la mode.

(à suivre)

3 réponses à “Liquidité (2), le nouveau monde boursier”

  1. Avatar de Gérard
    Gérard

    Bonjour!

    Eh bien, du liquide de bon tonneau, c’est une aubaine, pour trinquer à la santé des braves gens pauvres ou riches, sur ce chemin de randonnée!

    L’argent est l’âme du monde, que voulez-vous…Et il faut faire avec – ou sans!

    Tout le monde le sait : Il en faut! Tout le monde le sait : Il ne fait pas tout!

    Mais qui est donc, ce « Monsieur Tout-Le-Monde » ? « Tu es le mouton endormi » lui répondent en chœur Messieurs Enthoven et Perry-Salkow, par cette étonnante anagramme dont la morale, quelque part, met à distance des caméras et des micros le sage observateur.

    « Travaillez, prenez de la peine : c’est le fonds qui manque le moins ». Qui peut croire une seconde que Monsieur de La Fontaine soit une référence dans les bureaux du prêchi-prêcha multicanal?

    Dans un projet pour le peuple français, l’auteur présidant aux destinées du pays, élu démocratiquement, écrit noir sur blanc que le citoyen avide de sens, ne peut ne point rechercher la possession et le pouvoir et finalement d’en appeler à l’affranchissement de l’être et au tracé du destin de l’espèce, par le jaillissement d’un rayon de lumière ou un mouvement de la conscience collective.

    Le fait de la fée n’est pas avéré et entre comptes et contes, le jeune homme riche peut-il en toute conscience et en toute liberté, décider de la voie à suivre, mon bon seigneur?

    Le trader, comme ils disent, a-t-il encore la force d’aller quérir en quelque humus humain, la culture nécessaire pour endiguer les ravages d’un désir « qui a pris la forme financière », comme disait Monsieur Bougnoux dans une remarquable recension de Cendrillon?

    Lire Eric Reinhardt sans oublier Charles Perrault, roman moderne et album d’enfance en même temps, c’est peut-être un moyen pour arriver à s’en sortir…Qui saura?Faut pas jouer aux riches quand on n’a pas le sou, certes, mais il est juste d’exiger sa « part décente » sans provoquer l’ire de Mercure qui sait, aux criards, décharger un grand coup sur la tête.
    Invité à mon brouet, quelqu’un, chez votre serviteur, un jour est venu. Monsieur Bougnoux pour l’occasion lui a envoyé un petit mot que j’ai remis à mon hôte, à l’heure de l’apéritif.
    Dehors, des gens honnêtes, certains enseignant par métier, ont obliqué leur regard sur le char du célèbre visiteur, une Porsche dernier cri et c’est cette chose qu’ils ont reternue pour en faire des commentaires par trop hâtifs.
    Ne pouvant accéder à ce qui se dit et se passe à l’intérieur, le badaud a bien le droit de juger sur des apparences et de lancer à la cantonade ses philippiques courroucées. D’autres ont aussi le droit de ne pas prendre pour argent comptant ce qui est vu par le petit bout de la lorgnette.
    La critique est aisée et l’art difficile.
    Brisons là.
    Revenons à nous ou plutôt à « L’argent maître » où dans le billet trine du randonneur nous verrons sans doute apparaître les verbes « Dématérialiser et Délier » et peut-être un appel aux forces de l’esprit pour résister à la noyade en telle fluidité.
    Il y a dans le sillage ou sur les erres d’un nomade de l’espace et du temps, un vent d’Est pour retrouver la « lumière immaculata ».
    Il y a aussi à l’Est, cette grande lueur des « Hommes de bonne volonté ». Si l’adjectif « grande » est absent du présent billet de notre randonneur, il est exactement mentionné dans l’article de référence de notre auteur, à la page 371 de la revue Médium 16/17 de la fin de l’année deux mille huit.
    Minime détail, évidemment! Pas de quoi fouetter un chat, fût-il celui d’un psychanalyste.
    Le détail contient les attributs de la grandeur, écrit Gaston Bachelard dans « La poétique de l’espace ».

    Entrer à pieds joints dans le désir, délirer ou sortir de l’ornière, larguer les amarres…Battre la campagne avec les moyens du bord
    et nous revenir avec ce quelque chose qui fait rougir les roses.
    Si vous me dites que ça « ne coûte rien », de grâce, ne me demandez pas l’anagramme de ces trois mots entre guillements!
    En matière de bourse, peut-on ériger des forces morales, sociétales sur lesquelles s’appuyer pour résister à la chose?
    « Une érection » d’un musée du rêve et de l’action…au jardin des sens et des essences entre monnaies-du-pape et bourses-à-pasteur…
    Pourquoi pas?
    Bonne nuit à tous.

    Gérard

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Vous vouliez écrire Klein pour Enthoven n’est-ce pas ? Fin connaisseur de la revue Médium, vous avez compris cher Gérard que cette petite suite sur les dématérialisations de l’argent reprenait mon ancienne publication dans cette revue défunte, un remarquable numéro double dédié à l’argent, que je n’ai plus sous la main ici mais que vous semblez bien connaître. Tout ceci entraîné par les réflexions de François Jullien sur l’Incommensurable, et sur les excès d’une marchandisation qui étend la valeur d’échange au détriment de nos usages du monde, ou des autres…

  2. Avatar de Gérard
    Gérard

    Bonsoir!

    Je veux bien répondre à votre bonne question, cher Monsieur Bougnoux.
    L’anagramme est associée aux deux noms mentionnés et Monsieur Klein n’est pas à la page de cet ouvrage, dont les dessins sont de Chen Jiang Hong.
    Grande lectrice, Madame Cécile d’Eaubonne pourrait vous le confirmer.
    Bonne nuit
    Gérard

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À propos de ce blog

  • Ce blog pour y consigner mes impressions de lecteur, de spectateur et de « citoyen concerné ». Souvent ému par des œuvres ou des auteurs qui passent inaperçus, ou que j’aurai plaisir à défendre ; assez souvent aussi indigné par le bruit médiatique entretenu autour d’œuvres médiocres, ou de baudruches que je…

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À propos de l’auteur

  • Daniel Bougnoux, professeur émérite à l’Université Stendhal de Grenoble, est ancien élève de l’ENS et agrégé de philosophie. Il a enseigné la littérature, puis les sciences de la communication, disciplines dans lesquelles il a publié une douzaine d’ouvrages.

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