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Et Woody devint sombre (« Interiors »)
Très sombre, difficile à reconnaître et à suivre aux yeux de ses fidèles, qu’il avait tant fait rire. Peut-on imaginer deux cinéastes plus différents que l’amuseur branché de New York et Ingmar Bergman le calviniste, l’ermite puritain de l’île de Farö ? Dans Annie Hall pourtant, c’est à une projection…
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Cliver le jade, épouser les veinures de la vie
Nous vivons sur une idée simple de notre raison, assimilée depuis Descartes (voire Aristote) à l’analyse, et appliquée à la résolution de nos moindres problèmes : voulez-vous comprendre le monde, ou ce qui vous arrive ? Il vous faut, comme le formule avec une souveraine clarté le Discours de la méthode, toujours bien…
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Catharsis ? (« Maris et femmes » de Woody Allen)
Au début d’Annie Hall (1977), Woody Allen/Alvy Singer, regard caméra, nous annonçait qu’il avait fait ce film pour essayer de comprendre comment, avec Annie (Diane Keaton), l’amour n’avait pas duré. À quel moment, pourquoi cette belle relation avait-elle foiré ? Maris et femmes (1992), autre film très personnel, s’attache de même à…
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Génération Woody
J’ai analysé à ce jour onze films de Woody Allen sur ce blog, comme je l’annonçais en commençant, et je compte bien continuer avec encore une demi-douzaine d’entre eux, tellement son œuvre (considérable) me paraît stimulante, et porteuse d’un remède bienvenu en ces temps de marasme sanitaire. Je me suis…
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Psychanalyse-peep show (Tout le monde dit ‘I love you’ de Woody Allen)
Bien différente par sa tonalité du film Une autre femme (1988), cette comédie musicale enjouée et très enlevée de 1997 partage avec lui une péripétie centrale : une jolie patiente (Julia Roberts), en analyse dans le cabinet de leur mère (qui exerce dans son appartement), est espionnée par des gamines qui…
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Alter écho (« Une autre femme » de Woody Allen)
On connaît les démêlés de Woody Allen avec la psychanalyse, le catalogue de ses commentaires ou de ses blagues à son endroit remplirait un volume, qui ne manquerait d’ailleurs pas d’intérêt ! Au-delà de ses inépuisables vannes sur ce sujet, il lui est arrivé pourtant de consacrer tout un film…
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La mort n’arrête pas la vie
Un grave accident de la route a impliqué, samedi 6 dernier vers 15 h dans la banlieue de Montpellier, l’aîné de mes petits-enfants, Arthur Bougnoux (22 ans), et sa compagne Jamaïne Carlotti. Arthur, qui conduisait, est légèrement blessé mais Jamaïne, éjectée, n’a pas survécu au choc. Cette jeune femme de…
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Match Point, de sang froid
Match Point (2005) est, de l’avis général, l’un des films les plus forts de son auteur, mais dans une veine où il ne s’était jamais à ce point risqué, une veine d’une extrême noirceur. C’est dans ces parages aussi que Woody, toujours très chaste dans les affaires de sexe, nous…
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« Annie Hall », le grand tournant
Voici un des films majeurs de Woody, indéniablement (quatre Oscars en 1978), celui qui fit de lui, après une première période d’œuvrettes drôles mais conçues davantage comme des successions de gags, le cinéaste de notre génération. Oui, je crois qu’Annie Hall à cette date permit à des types comme…
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Le magicien mystifié (« Magic in the moonlight » de Woody Allen)
Ce film de 2014, merveille de délicatesse, pose un sourire amusé sur des questions profondes, ou qu’on peut dire éternelles. Présente dans tant de films de Woody Allen, la magie court ici tout au long de l’intrigue, sous la forme d’un duel entre deux magiciens ; c’est d’ailleurs un spectacle de…
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Zelig, un athlète du conformisme
Dans le film Zelig (1983), le personnage-caméléon joué par Woody Allen souffre d’empathies excessives. S’identifiant corps et âme à ses partenaires, il se conduit en toute circonstance comme un héros du melting pot, ou d’une immersion réussie dans la culture américaine : peau-rouge chez les Indiens, chinois à China town, il ne…
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L’émiettement du commun
La notion de commun est au cœur du souci écologique, mais son périmètre n’est pas facile à cerner (le climat, les océans, la Terre, les espèces en voie de disparition, etc.), comment faisons-nous (ou non) « communauté » avec ces ensembles dont nous sommes partie prenante ? Mais le commun est aussi celui de…
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Inceste, le viol du silence
On ne peut plus ouvrir la radio depuis mardi sans entendre mentionner l’agression sexuelle qu’aurait perpétrée Olivier Duhamel sur son beau-fils dans les années quatre-vingts. Je reprends le beau titre d’un livre ancien de mon amie grenobloise Eva Thomas, pour déposer sur ce blog, en ce jour où paraît le…
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Woody Allen, pourquoi tant de haine ?
Avec Mia sur le tournage de Ombres et brouillards (1992) Je viens d’achever la lecture de l’autobiographie de Woody Allen parue au printemps, Soit dit en passant (Stock 2020), lourd pavé qui n’est pas sans défaut : un texte serré de 536 pages sans aucun découpage en chapitres, sans index, et surtout sans…
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« Ombres et brouillards », traversée de la terreur
Dans la sélection que je fais ici (très arbitrairement) d’une douzaine de films de Woody Allen pour en proposer une analyse, Ombres et brouillards (Shadows and fog, 1991) est, à mes yeux, l’un de ses plus accomplis, pourquoi ? Il n’est pas difficile, au fil de sa filmographie, d’y repérer l’incessante…
À propos de ce blog
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Ce blog pour y consigner mes impressions de lecteur, de spectateur et de « citoyen concerné ». Souvent ému par des œuvres ou des auteurs qui passent inaperçus, ou que j’aurai plaisir à défendre ; assez souvent aussi indigné par le bruit médiatique entretenu autour d’œuvres médiocres, ou de baudruches que je…
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Bonsoir, amis du bogue ! On attendait l’argumentaire de Monsieur Serres. C’est fait et bien fait. Une invitation à la…