Passions cubaines

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De ce périple d’un petit mois dans l’île, nous avons aussi retenu (et rapporté) de la musique, trois peintures (dont ce petit de Stael), et une vingtaine d’excellents puros (cigares élevés dans la région de Pinar del Rio).

Il est impossible, à La Havane ou à Trinidad (les deux villes où se concentrent les touristes) d’échapper aux orchestres ambulants, et on ne peut s’asseoir à une terrasse de restaurant sans essuyer une enième version de « Hasta siempre », de « Chan chan » (la chanson-phare de Buena Vista Social Club orchestrée par Compay Segundo), ou bien sûr du lancinant « Guantanamera »… Au début, le tube paraît irrésistible, à sa vingtième écoute forcée on paierait plutôt pour éloigner le chanteur… Or ces trois titres en cachent une forêt d’autres ; les Cubains ont créé un répertoire exceptionnel de boléros, balades romantiques composées avec force mujer et corazon sur l’amour bien sûr, dans ses différentes étapes (de l’inclination pour l’autre sexe jusqu’à la séparation), mais dont certaines sont aussi des hymnes ou sortes de prières laïques et politiques, au premier rang desquelles Hasta siempre qui célèbre « el Commandante Che Guevara », ou Canto a Camilo à la gloire de Camilo Cienfuegos, compagnon de la Sierra Maestra disparu dans un (suspect ?) accident d’avion en 1959 : Fidel a-t-il voulu éliminer un opposant ou un rival ?

Ces deux dernières chansons, œuvres de Carlos Puebla, sont remarquables de gravité et d’entrain, et l’ode à Guevara promise au tour du monde (Joan Baez s’en est emparée) fait presque figure d’hymne national. Le ressassement de « Hasta siempre » double la surexposition du visage du Che tel que le fixa la photo de son ami « Korba » (Alberto Diaz Gutierez), l’homme-au-béret-étoilé reproduit ad nauseam sur les posters, affiches, tee-shirts, peintures ou couvertures de livres… Ce véritable culte semble sincère : les Cubains adorent d’autant plus l’icône du leader disparu qu’il incarnait une fougue, et un romantisme, qui semblent à l’opposé du régime qu’il contribua à fonder. Nous écoutons ces airs (parmi d’autres) en boucle dans notre petite voiture Kiea de location, car c’est le seul CD dont nous disposons à bord : dix-neuf chansons en édition pirate, « Musica Tradicional Cubana » qu’un auto-stoppeur embarqué sur dix kilomètres pour rejoindre Playa Larga nous a léguées en cadeau, mille mercis à toi Enrique, nous revoyons défiler le paysage en re-écoutant ici ton disque!

A l’hôtel Los Jazmines de Vinales où nous dînons, le pianiste joue bien sûr (et chante plutôt mal) « Hasta siempre », ainsi que « Comme d’habitude » (en musique seule) ; je lui demande s’il connaît Claude François – mais c’est pour lui une chanson de Frank Sinatra, qui l’a popularisée sous le titre « My Way ». Et a-t-il vu l’impressionnant monument élevé au Che à Santa Clara, où nous nous sommes arrêtés en venant ? Mais non, de sa vie cet homme n’a visité cette capitale de province (à trois-cents kilomètres d’ici), les Cubains ne voyagent qu’assez peu et connaissent mal leur île, faute de voitures, et de transports en commun décents…

Il y a bien d’autres titres tout aussi irrésistibles sur le CD d’Enrique : le cha-cha-cha « Rico Vacilon » dans la version de Vieja Trova Santiaguera (facile à écouter sur YouTube), ou le non moins célèbre « El Bodeguero » (version Orquestra Aragon). Je rapporte sept ou huit de ces enregistrements pirates, achetés 3 CUC chacuns Plaza de Armas le jour du départ (dont Benny Moré et Ibrahim Ferrer), que je n’ai pas encore eu le temps d’écouter. Pour les tubes que j’ai cités, l’interprétation en solo convient mal, et gagne beaucoup au dialogue des interprètes : ces boléros aux voix joviales et chaudes sont aussi des conversations.

Une autre grande passion cubaine s’attache à la peinture, et la visite renouvelée du Museo de Bellas Artes fut pour nous le clou du voyage. Contigu de celui de la Revolucion, il est en tous points différent : immense édifice rems à neuf, muséographie impeccable et accrochages très réussis. Il faut vraiment prendre le temps, au premier étage, d’en scruter les toiles, dont beaucoup sont impressionnantes. Parmi tous ces noms d’abord inconnus, je citerai Manuel Mendive (« Barco negrero », ou « Cristobal Colon ») : ces tableaux apparemment naïfs tiennent du retable (découpes de bois superposés, enluminures multiples, composition en couches verticales), et touchent à la terreur des âges de la fondation, et d’une nature où les hommes, les animaux et les divinités s’enchevêtrent. Tomas Sanchez est représenté par d’immenses paysages aux allures surréalistes : la découpe d’un lac se reflète dans un nuage du ciel (« Relacion »), une forêt hérissée par la tempête se soulève et respire (« La Tormenta ») – ce peintre résidant au Costa Rica semble connu des amateurs, nous verrons à la Feria San José plusieurs de ses motifs copiés par les barbouilleurs. Une œuvre curieuse d’un certain Tonel montre l’installation d’une vaste planisphère aux cinq continents approximativement figurés sur le mur par de petites pièces de bois ; au deuxième regard, on découvre que celles-ci sont partout identiques à la forme de l’île de Cuba, indéfiniment répétée. Intitulé « Mundo sonado » (Monde rêvé), ce puzzle ne touche pas seulement au fantasme de l’insulaire, mais à l’impossibilité pour chaque nation de se représenter les autres autrement qu’en s’y projetant ; le monde entier, ou des étrangers, ne relève ainsi que du rêve…, précieuse mise en garde toujours à rappeler en ces temps de globalisation !

Un peintre particulièrement inspiré et fougueux, c’est Servando Cabrera Moreno dont trois manières ou époques très différentes sont accrochées, la dernière représentée par trois tableaux exceptionnels, « Milicias campesinas », « Domingo en Tapaste », « El gran jinete » : grandes compositions dans les tons bleu-vert, où la figure paraît prise dans un filet qui éclate la toile en éclats cubistes, ou à la manière d’un vitrail… La religion catholique, trop liée à l’Espagne colonialiste sans doute, ne semble guère avoir inspité ces peintres contemporains, sinon sous forme de détournements et de travestissements, reliquaires, ossuaires, corps sanglants : un spectaculaire portrait de Guevara-au-béret-étoilé apparaît ainsi, très agrandi, ruisselant du sang d’une flagellation (« La Emboscado » d’Alberto  Jorge Carol, tableau peint en 1970), un Che très amoché !

De même une Cène en papiers découpés, fantômatique, spectrale, retient longuement le regard (Belkis Ayon, peintre mort jeune à l’âge de son sujet, « La Cena »). Note-t-on à la faveur de la peinture de ces années soixante-dix quatre-vingts l’esquisse d’une contrebande, d’un discours de dissidence ou d’une sourde protestation ? Difficile à dire. Rafael Zarza a peint un tableau très spectaculaire, « El gran fascista » où un monstrueux taureau décoré de médailles harangue depuis la tribune une foule de congénères au front bas – mais il serait risqué d’y voir une allusion aux interminables discours de Fidel ; le même Zarza signe un « Tauroretrato » (Autoportrait de, ou au, taureau) très convaincant. Aldo Menendez a peint « El primer 26 a La Habana », où une vieille carrosserie de camion soutient une foule brandissant des slogans révolutionnaires : la reproduction au premier degré de ces slogans peints à même la toile semble peu probable, et j’inclinerais pour une lecture critique du stéréotype ou la contrebande d’un deuxième niveau, mais c’est peut-être forcer l’interprétation…

Une très touchante toile d’Arturo Cuenca, invitation au rêve et à une contemplation indéfinie, « Cira, sus partes en mi paisaje », montre une étudiante sagement assise, le livre reposé sur ses genoux : la forme du visage est vacante, dissoute dans le paysage, seuls les yeux d’une troublante intensité regardent ailleurs, et quelques mèches de cheveux à la fois jeunes et grisonnants disent le passage du temps, immobile. Figuration poignante de l’attente d’une génération arrêtée dans son élan, assise au bord du vide. De même une « Noce » montre chez les deux jeunes gens, et leur famille, des visages d’une insondable gravité : tableau magnifique, plein de retenue et d’une méditation suspendue devant l’avenir (Flora Fong, « La Boda »). Une série enfin de crayons aux très grands formats, « Hombre con vela », « Fragmentos vitales » de Roberto Fabelo, développent eux aussi la force du songe en emboîtant les visages sous une figuration de leurs pensées : un crâne grimaçant semble couvé par une poule, celui d’un cul-de-jatte s’achève en bougie…, associations grinçantes d’une vigueur d’expression digne de Goya.

Je ne cite ici que quelques toiles, il y en aurait d’autres qui valent bien les salles ici consacrées à Mario Carreno (« Donde empieza la luz »), peintre un peu trop inspiré de Picasso, ou une autre au très officiel Wifredo Lam, « le » surréaliste cubain adoubé par Breton, lui aussi assez répétitif. Je ne peux malheureusement insérer ici aucune reproduction de ces œuvres superbes : le Musée interdit les photos, mais il ne vend pas de cartes postales ni de catalogues, et ne semble pas non plus disposer de site internet. Difficile de parler peinture sans la montrer !

C’est pleins des images cueillies dans cette double visite que nous avons plongé avec curiosité dans la halle marchande de la Feria San José, où le tam-tam visuel de milliers de toiles entassées les unes sur les autres submerge le chaland : des Che en enfilade (tous très orthodoxes, pas de détournement ni de « soc-art », ce pop-art post-réalisme socialiste qui fait les choux gras des peintres russes et chinois)… Très peu de Fidel, et encore moins de Raul, pourquoi ? Plein de bagnoles américaines polychromes, criardes, dans les rues défoncées de La Havane, le motif de la peinture amateur par excellence ; d’inévitables femmes nues et de lascives provocations sensuelles, mais aussi des paysages très léchés, des musiciens trépidants, plusieurs Picasso, quelques Matisse, plus rarement Dali… Carrément des Flamands, quelques Jocondes copieusement détournées… Et deux icônes récurrentes qui tentent manifestement la reproduction hyper-réaliste, le papy guitariste Compay Segundo et le chanteur octogénaire Ibrahim Ferrer, devenus idoles ou trésors nationaux depuis leur résurrection dans le film Buena Vista Social Club de Wim Wenders (1998) qui fit tant de bien aux musiciens, ainsi qu’au tourisme insulaire ; et, moins attendu à côté d’eux, Alejandro Robaïna, célèbre producteur de cigares de Pinar del Rio dont nous avons visité la finca, où l’on voit les photos du patriarche avant sa mort (2005) entouré des grands de ce monde (Depardieu, Albert de Monaco…).

Une troisième passion cubaine est en effet le puro, qui m’a redonné le goût de fumer en visitant les fermes où l’on vous montre longuement la croissance des feuilles, leur sélection le long de la tige, parfois surmontée d’un velum pour écarter les insectes, leur passage au séchoir, leur fermentation dans des cuves additionnées d’un peu de miel et de rhum, leur sélection pour faire la « tripe », la « sous-cape » et la « cape », la confection du cigare enfin qu’on roule prestement sous vos yeux avant de vous en faire cadeau, invitation à l’achat. Si le sucre et le cigare constituent les deux piliers de l’économie agraire de Cuba, le second relève d’une culture aristocratique, voire littéraire : sur les photos de Robaïna, on voit le célèbre éleveur dédicacer aux admirateurs ses boîtes, qui de fait semblent blasonnées et reliées à l’or fin comme des livres… A l’instar de nos vins, le terroir compte beaucoup pour la sélection des plants, qui seront ensuite combinés dans les fabriques de La Havane ; alors que la canne, homogène, pousse sur de grandes étendues, le tabac est affaire de lopins, amoureusement cultivés par de petits producteurs (qui peuvent comme Robaïna finir par occuper beaucoup de surface).

La musique, la peinture, la fumée des puros… Il faudrait mentionner la danse, affleurante, omni-présente : dans la rue, les matrones même disgrâciées se balancent, ondulent du ventre et du fessier ; un soir place de la Cathédrale (magnifique au soleil couchant), l’orchestre joue bien sûr tandis que nous dégustons notre mojito sur les tables de fer poussées au centre du carré, et la musique attire bientôt un groupe de danseurs improvisés, où les jeunes et les vieux se mêlent avec des rires et des lazzis, le public les rejoint, les touristes ravis entrent dans la salsa, les musiciens n’en jouent que mieux et cela dure une heure, sur les pavés disjoints. Cuba c’est gai, Cuba cest rose…

La musique, le corps, la sensualité, l’amour sont la grande affaire des Cubains, nous dira jovialement Julio, l’employé d’une agence qui tient son bureau à l’hôtel Jazmines, où il bavarde en français ou en anglais (qu’il enseigne aussi) avec les touristes de passage. Si la famille compte beaucoup, les mariages ne semblent pas très stables à Cuba, où le dicton dit volontiers d’un homme, facilement cavaleur : « Un père en or, un mari en cuivre »… La présence discrètement provocante des belles filles postées sur le Malecon, ou autour des hôtels de Habana Vieja, rappelle (malgré les effors du régime pour éradiquer ce commerce suspect) que Cuba séculairement s’offrit aux plaisirs des Espagnols, puis des Yankees. On les appelle des écuyères, jineteras, dont le jinetero forme le pendant, pas forcément sexuel mais du type enfumeur, chasseur de CUC et beau parleur.

La grande passion cubaine, au final, serait-ce l’indépendance ? On la sent bien dans la fierté d’un discours anti-impérialiste qui fait toujours recette – mais dans les faits ? L’économie cubaine aura dépendu pour sa survie du grand frère soviétique, relayé après de dures années de privation et de « régime spécial » par le pétrole du Vénézuela vendu à prix d’ami. Et beaucoup de familles cubaines vivent des chèques de l’émigration. Le prix du nickel (extraction cubaine) végète, les touristes, ce « mal nécessaire », prendront-il le relais ? Nous en avons croisé beaucoup à Cuba, notamment en provenance du Québec, mais notre hôtel du Cayo Santa-Maria (le merveilleux « Eurostar » qui, venant d’ouvrir, pratiquait des prix de lancement) était loin d’être plein, et de même les 700 casas particulares aménagées à grand frais à Trinidad, forcément excédentaires, ont du souci à se faire. L’indépendance au plan international est un mythe, et sur le plan intérieur, que dire de ce régime d’assistance qui ne favorise en rien l’esprit d’initiative et le marché ? Où la chose publique semble lettre morte, quand seules la débrouillardise et la chasse aux CUC occupent le citoyen si peu concerné par les gérontes qui gèrent pour lui et qui délibèrent… Le baillon imposé aux médias (pas de presse libre, pas de partis pour promouvoir une opinion discordante ou un espace public, pas d’internet) finit par démobiliser, par démoraliser  – et par appauvrir n’importe quelle forme d’entreprise. Il est paradoxal, en pays socialiste, de croiser des gens tellement indifférents au politique.

On me raconte à Trinidad l’histoire suivante, pour m’expliquer le fonctionnement (ou le non-fonctionnement) de l’économie locale : « Une paysanne noire trime dans son champ pour drainer un ruisseau, passe un blanc : Qu’est-ce que tu fais, c’est intéressant, laisse-moi te regarder pour te donner des conseils… Un deuxième s’arrête : un blanc et une noire ensemble, surveillons-les pour que rien de fâcheux n’arrive… Survient un troisième : c’est intéressant, trois personnes dans ce pré, on pourrait fonder une union de quartier. Et le quatrième : pourquoi pas un syndicat de travailleurs ?  – Ah non camarades, intervient le cinquième et dernier venu, ça tourne à la bureaucratie, on est trop nombreux ici, je propose un vote démocratique. Allez toi la vieille, casse-toi ! ».

Autre trait significatif : certaines routes sont vraiment infestées, ne disons pas de nids de poule, de marmites meurtrières pour les essieux. Les travaux publics mettent du temps à les combler, on préfère parfois planter un poteau : Hueco ! Il est vrai qu’il passe si peu de voitures…

 

*

Cuba avec passion : nous étions de ces touristes qui vont là-bas moins pour découvrir des sites, ou profiter des plages, que pour prendre la mesure d’un régime qui souleva tant d’espérance, et qui semble hélas s’enliser. Pourquoi ce destin des pays dits socialistes, est-il vraiment fatal sous toutes les latitudes ? Comme on aborde nécessairement en posant ces questions le terrain de la foi et de l’idéologie, le débat – passionnel – tourne court ; et ici même dans les commentaires de ce blog, un inconditionnel du régime voit en moi un suppôt de Battista et de Pinochet, c’est tout juste si je ne fomenterais pas, avec mes souvenirs truqués de voyage, une deuxième Baie des Cochons !

Le dernier jour à La Havane, j’ai pu acheter Granma (le journal officiel) en version française, la une consacrée à l’entrevue accordée par Fidel à… Ignatio Ramonet ! Rassurons-nous, le grand chef (cloîtré) vit toujours, et le prochain Diplo s’ouvrira sans doute sur ses dernières déclarations. Je les attends avec une sincère impatience car nous sommes rentrés essentiellement perplexes. Au lieu de m’insulter ci-dessous avec cette passion, l’ami du régime ne pourrait-il mieux éclairer ma lanterne ?

Et maintenant « ami lecteur », permets-moi de clore ces impressions cubaines en m’abandonnant aux volutes délicieuses d’un de mes puros !

2 réponses à “Passions cubaines”

  1. Avatar de jean dupuy
    jean dupuy

    bravo daniel je reconnais une nouvelle fois ton indestructible enthousiasme et ton goût pour toutes les formes de culture,de croyances et d’organisations sociales avec ce regard toujours positif plutôt bienveillant qui montre en general un devorant amour de la vie
    A bientôt pour en parler et peut être savourer un puro et ecouter une musique cubaine de ton choix

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Ton commentaire me plaît mieux que celui du Grévoul ci-dessous (ont je m’étonne encore). Oui, il y aurait beaucoup à ajouter à ces premières impressions, mais nous en discuterons dans les volutes d’un bon puro, hasta siempre mon cher Juan, y que te vaya bien, à toi et à Maria-Claudia !! (Je mets deux points d’! car mon clavier ne dispose pas en début de phrase de l’exclamatif tête en bas).

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À propos de ce blog

  • Ce blog pour y consigner mes impressions de lecteur, de spectateur et de « citoyen concerné ». Souvent ému par des œuvres ou des auteurs qui passent inaperçus, ou que j’aurai plaisir à défendre ; assez souvent aussi indigné par le bruit médiatique entretenu autour d’œuvres médiocres, ou de baudruches que je…

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À propos de l’auteur

  • Daniel Bougnoux, professeur émérite à l’Université Stendhal de Grenoble, est ancien élève de l’ENS et agrégé de philosophie. Il a enseigné la littérature, puis les sciences de la communication, disciplines dans lesquelles il a publié une douzaine d’ouvrages.

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