Woody Allen à l’Institut Lumière

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À l’intention des lecteurs lyonnais de ce blog, je signale que je serai jeudi prochain 23 mars l’invité de Thierry Fremaux à l’Institut Lumière de Lyon (25 rue du premier film, 69008 – Lyon), pour y présenter mon livre Génération Woody. Puis nous regarderons ensemble ce chef d’oeuvre Tout le monde dit ‘I love you’, délicieuse comédie musicale concoctée par Woody en 1997, qui s’achève sur une ode ou un manifeste pour la légèreté – connaissez-vous cette intrigue, ces images ?

Flyer consultable et achat des billets sur : institut-lumiere.org

J’espère vous retrouver nombreux !

4 réponses à “Woody Allen à l’Institut Lumière”

  1. Avatar de m
    m

    Bonjour!

    Oh! je n’irai point…Bien trop loin!

    Mais j’ai envoyé l’information à un correspondant ami de là-bas, préfacier de deux livres de Gaston Bachelard…

    Un amoureux rigoureux des cimes, qui veut « inventer le masculin »…

    Il y a quelques décennies, un professeur éclairé de ces lieux, m’écrivait : « Ne vous laissez pas impressionner par tous ceux qui ne font rien! »

    Je l’ai croisé, il y a peu, sur la quatrième de couverture d’un livre d’un correspondant, Inspecteur d’Académie, où je lis cet éloge :

    « Un ouvrage aussi lumineux que la destinée et l’œuvre de Gaston Bachelard »

    Me revient alors, le mot de Monsieur Meirieu « ceux qui ne font rien » Mais ne peut-on faire avec rien?

    « Une vie heureuse n’exige-t-elle pas une bonne dose d’illusions? » (Génération Woody, page 80)

    D’où la nécessité, peut-être, de quitter la salle pour entrer en scène, la scène de la vie réelle, ordinaire et quotidienne.

    Rideau!

    m

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Et l’ami correspondant a répondu ! J’espère le rencontrer demain à Lyon, et je vous remercie, cher m, pour votre entregent : il n’est pas évident en effet, par les temps qui courent, que tout le monde ait envie de dire « I love you » – un sacré manque d’amour qui creuse, comme chante Alain Souchon…

  2. Avatar de Aurore Narsès
    Aurore Narsès

    Bonsoir!

    On parle toujours de colloques qui se passent tout le temps à la ville…

    Et à l’intérieur des terres, dans les campagnes reculées, que fait-on vraiment?

    J’ai lu, en fin deux mille vingt, je crois, un livre de Régis Debray, intitulé « D’un siècle l’autre »

    où, dans un chapitre, Machiavel est cité en exergue. Et dans ce chapitre, page 107, il nous parle de sa montée en grade élyséenne, un déniaisement, écrit-il, qui valait bien un stage en préfecture des Deux-Sèvres.

    Depuis quelques jours, on ne peut pas ouvrir un poste de radio ou de télévision sans qu’il soit question de ce département, où l’on se tape dessus pour une question de retenue d’eau gigantesque, appelée « bassine ».

    Alors, pour me mettre dans le bain, j’ai décidé d’aller, de ce pas y faire un tour, non point du côté de Sainte-Soline où l’actrice Anémone avait élu résidence, là où l’on tape, où l’on brûle, mais plutôt vers ces herbages dont parle Jean Giraudoux, dans Intermezzo.

    Je me demande par quel mystérieux hasard, je suis tombée sur un journal annonçant un débat sous une grange de ferme avec la participation d’un dignitaire, diplômé en médiation culturelle qui a conduit depuis des lustres de multiples études pour le ministère concerné et les collectivités territoriales.

    Que venait faire le nec plus ultra de la culture des villes en ce coin perdu de la France profonde?

    Au milieu des fourches-fières, un éditorial de Jacques Julliard, affiché…

    N’en jetons plus! Un inventaire à la Prévert, n’irait pas au fin fond des choses.

    Et le maître de céans de regarder attentivement le cahier déposé sur la table « pour s’exprimer »…

    « Tout un sachet de salades à remettre à l’hôte de passage, censé en faire quelque chose… » déclare ex cathedra

    sur son banc en bois, un paysan du cru.

    Regagnant mon hôtel, le soir venu, je ne pouvais m’empêcher de penser à cette incertaine réalité qui se profile en

    filigrane, sur cette scène des champs où l’on ne nous dit pas tout.

    Peut-être parce qu’il n’y a rien à en dire…

    En cet espace clos et ouvert, pas de billets à acheter, pas de livres ni fromages de chèvres à vendre.

    On dirait que la nature lève son rideau rouge pour faire entrer tout un « art de la comédie » dont les lettres permutées sont celles « de la démocratie ».

    Décidément, cher Woody, à chacun son cinéma!

    Aurore Narsès

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Pardon Aurore pour le retard mis à valider ce commentaire, voyage oblige, j’étais éloigné de mon ordinateur pour 48 h…

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À propos de ce blog

  • Ce blog pour y consigner mes impressions de lecteur, de spectateur et de « citoyen concerné ». Souvent ému par des œuvres ou des auteurs qui passent inaperçus, ou que j’aurai plaisir à défendre ; assez souvent aussi indigné par le bruit médiatique entretenu autour d’œuvres médiocres, ou de baudruches que je…

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À propos de l’auteur

  • Daniel Bougnoux, professeur émérite à l’Université Stendhal de Grenoble, est ancien élève de l’ENS et agrégé de philosophie. Il a enseigné la littérature, puis les sciences de la communication, disciplines dans lesquelles il a publié une douzaine d’ouvrages.

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